Il y a maintenant quelques mois de ça des personnes sont venues nous voir à l’ADDSQM pour nous parler de leur situation.
Des gens à l’aide sociale qui voudraient bien faire quelques heures de travail pour essayer de survivre, mais qui sont coupés après environ 4 heures par semaine. Ces gens avaient un projet à pousser de faire augmenter les ressources permises des gens qui sont prestataires de l’aide sociale. Une idée qui pourrait aider tout le monde dans la société, surtout en contexte de pénurie de main-d’œuvre. Le fait est qu’après seulement 200 $ de gains de travail dans le mois, les personnes sont coupées à 100% de leurs gains excédentaires. Avec le contexte inflationniste ainsi que le manque de ressource des personnes prestataires, soit 726$ pour la prestation de base et 1400 $ pour la solidarité sociale longue durée, il est impossible de subvenir à ses besoins de base. Ces personnes essaient de trouver des manières de compenser les manquements du programme d’aide de dernier recours en travaillant ou en cherchant tout genre de revenu admissible, et ce même au détriment de leur santé fragile et de leurs restrictions variées. Le fait est que certains montants permis comme les gains de travail n’ont pas été ajustés depuis 1999 et ne sont donc pas ajustés à la réalité d’aujourd’hui.
Nous en sommes arrivés à la conclusion qu’il faut faire quelque chose pour que ces montants permis soient ajustés à notre décennie.
C’est pourquoi le 24 mai prochain sera déposée la pétition suivante revendiquant une majoration et une indexation des ressources partiellement exclues du calcul d’aide sociale: