Elle s’appuie sur les demandes faites par le Front Commun des Personnes Assistées Sociales du Québec ainsi que sur l’aide octroyée par le gouvernement fédéral pour les chômeuses et les chômeurs.
Personne ne doit être laissée derrière. Pour espérer que les personnes assistées sociales n’aient pas à briser les mesures de confinements pour se nourrir, ils doivent pouvoir avoir les ressources nécessaires pour faire autrement.
CONSIDÉRANT QUE le revenu est l’un des déterminants sociaux de la santé d’une population reconnu par l’Organisation mondiale de la santé et les autorités de santé publique du Québec;
CONSIDÉRANT QUE la prestation moyenne des citoyen.ne.s à l’aide sociale versée en janvier 2020 dans le cadre des programmes d’assistance sociale du gouvernement du Québec couvre à peine 60 % de la Mesure du panier de consommation reconnu en 2018 comme seuil de pauvreté par le gouvernement fédéral;
CONSIDÉRANT QUE cette insuffisance de revenus oblige les citoyen.ne.s à l’aide sociale à recourir aux banques alimentaires;
CONSIDÉRANT QUE le recours à ces banques alimentaires, en contexte de COVID-19, met en danger la vie de ces citoyen.ne.s et celle de l’ensemble de la société;
NOUS DEMANDONS AU PREMIER MINISTRE FRANÇOIS LEGAULT
d’augmenter immédiatement, pour la durée de la crise, les niveaux de prestations à l’aide sociale à 2000 $ pour tous les ménages (aptes ou inaptes), tel que reconnu pour la couverture des besoins essentiels par le gouvernement fédéral;
d’assouplir les règles défavorables à l’entraide, notamment abolir le plafond de 100 $ de don et la pénalité pour partage du logement ;
d’accorder un congé de remboursement de dettes envers le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale comme c’est le cas pour les étudiants et étudiantes;
d’augmenter le Crédit d’impôt pour solidarité des ménages les moins fortunés et ne bénéficiant pas de l’aide sociale.